Le Musée grenoblois des sciences médicales a exposé durant deux mois une exposition intitulée « Parkinson, créativité, dopamine ». Cette exposition a présenté les œuvres de treize artistes atteints de la maladie de Parkinson. La passion créative développée par ces patients traités au CHU de Grenoble semble liée au traitement dopaminergique qu’ils reçoivent pour soigner leur maladie de Parkinson. « Parkinson, créativité, dopamine », une exposition pas comme les autres Dans l’esprit du grand public, la maladie de Parkinson est généralement associée à la déchéance physique et morale. L’exposition « Parkinson, créativité, dopamine » qui s’est déroulée au Musée grenoblois des sciences médicales, démontre que ce devenir n’est pas inéluctable. Treize malades, suivis à la clinique de Neurologie du CHU de Grenoble dirigée par le Pr Paul Krack, ont présenté leurs œuvres dans le contexte de leur maladie et de leurs traitements. Sont au rendez-vous tant la peinture, que la sculpture, la photographie et le conte. L’exposition a été réalisée avec le soutien du Conseil Général de l’Isère, de la Ville de Grenoble et du CHU de Grenoble et la vente du catalogue était au profit de l’association France Parkinson. Des malades de Parkinson qui renouent avec l’art La maladie de Parkinson est une pathologie neurologique qui provoque des troubles moteurs progressifs (hypertonie musculaire, tremblements au repos et lenteur des mouvements appelée akinésie). C’est pourquoi elle semble synonyme de dégénérescence motrice et certainement pas de créativité. Pourtant, l’équipe du Pr Paul Krack a découvert que le traitement dopaminergique que reçoivent les malades de Parkinson qui fréquentent la clinique de Neurologie leur permettait de retrouver une vie enrichissante pendant de nombreuses années. L’équipe de psychologues et de médecins de la clinique de Neurologie de Grenoble, et de son unité des Troubles du Mouvement dirigée par le Pr Pierre Pollak, assurant le suivi de ces patients, a en effet constaté que le comportement et la motivation des patients parkinsoniens pouvaient être influencés par la maladie et par le traitement dopaminergique utilisé.
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