Pour la deuxième année consécutive, le Québec a accueilli un congrès scientifique d’envergure consacré aux nouvelles perspectives de traitement contre les affections neurodégénératives et notamment la maladie de Parkinson. Les dernières découvertes des chercheurs venus du monde entier laissent entrevoir l’efficacité des cellules souches dans le traitement de Parkinson. Les membres de ce symposium, rassemblé les 3 et 4 juin à l’Hôtel-Musée Premières Nations à Québec, ont présenté des travaux très prometteurs. Transplanter des cellules souches au cerveau pour soigner Parkinson Le cerveau, siège de la maladie de Parkinson, est un organe fragile et complexe à la fois, qui a toujours intrigué les scientifiques. Les thérapies consistant à le manipuler paraissent impressionnantes et sont risquées pour le patient. Les chercheurs découvrent pourtant qu’elles sont les plus efficaces dans le traitement de Parkinson. La stimulation cérébrale par électrodes, mise au point il y a quelques années, était alors considérée comme une avancée majeure. La thérapie à base de cellules souches va encore plus loin. Les premières recherches, menées en laboratoires, correspondent à la phase théorique du projet. Elles ont pour but de repérer les cellules souches convenant à une transplantation dans le cerveau. Viendra ensuite la phase pratique, correspondant à des tests sur des patients humains. Ceux-ci devraient intervenir dans les cinq prochaines années. La France s’est par ailleurs associée à cette démarche tout comme plusieurs pays d’Asie et d’Europe. Un nouvel espoir pour les malades de Parkinson La fréquence de la maladie de Parkinson augmente nettement ces dernières décennies en raison du vieillissement de la population et de facteurs environnementaux divers. L’accroissement du nombre de malades de Parkinson pousse donc les chercheurs à explorer les pistes novatrices offertes par les progrès de la technologie. Alors que le traitement à base de dopamine n’accorde qu’un répit temporaire aux patients atteints de Parkinson, les thérapies fondées sur les cellules souches greffées au cerveau auraient des vertus curatives à long terme. Les recherches fondamentales menées en ce sens doivent être confirmées par de prochains essais cliniques. Les équipes canadiennes voient dans ces méthodes futuristes l’espoir de l’amélioration de la qualité de vie de millions de personnes atteintes de Parkinson à travers le monde. Pour mener à bien leurs expériences, elles enjoignent le gouvernement à leur octroyer les fonds nécessaires au financement de la recherche contre Parkinson.
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