Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson souffrent souvent de dépression[1] et d’anxiété. Selon une récente étude américaine, les signes dépressifs pourraient même précéder le diagnostic de la maladie. Explications. Découverte d’un lien entre dépression et maladie de Parkinson Le professeur Miguel Hernan, de la faculté de Santé de l’université de Harvard, a mené une enquête auprès d’environ 7000 personnes, dont 1000 sujets atteints de la maladie de Parkinson. Les résultats de l’enquête, publiés par l’American Academy of Neurology, montrent une corrélation entre la prise d’anti-dépresseurs et le développement ultérieur d’un Parkinson. La prise d’anti-dépresseurs double le risque de souffrir de Parkinson La conclusion des chercheurs montre que les personnes qui suivent un traitement anti-dépresseur ont un risque doublé par rapport aux autres personnes de développer la maladie de Parkinson. Loin de conclure au fait que ce soient les anti-dépresseurs qui entraînent la maladie, les scientifiques pensent au contraire que c’est la dépression qui est un signe avant-coureur de Parkinson.
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[1] Dépression
La dépression est un état de tristesse profonde et prolongée, où une personne perd l’intérêt pour les activités et se sent épuisée, qui est très fréquent chez les seniors.
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