Le Plan Alzheimer[2][1] définit par le gouvernement français insiste non seulement sur une prise en charge améliorée des malades d'Alzheimer[2][1], mais également sur un meilleur soutien à leurs aidants familiaux, souvent fragilisés par les responsabilités qui leur incombent. En ce sens, l'HAS (Haute Autorité de Santé) a exposé des recommandations visant à établir des consultations médicales spécifiques pour les accompagnants, afin de détecter d'éventuels difficultés et de gérer au mieux les moments difficiles tels que l'annonce du diagnostic Alzheimer[2][1], ou encore l'organisation de la prise en charge du malade. Améliorer le soutien aux aidants du malade d’Alzheimer[2][1] La mesure numéro 3 du Plan Alzheimer[2][1] 2008-2012 s'attache à la mise en place systématique du "suivi médical des aidants naturels". Les aidants naturels, aussi appelés aidants familiaux, sont les proches qui assurent en grande partie la prise en charge du malade d’Alzheimer. L’objectif de cette mesure 3 du Plan Alzheimer[2][1] est d’offrir une consultation annuelle à 70 % d'entre eux.. Ces aidants vivent des moments psychologiquement difficiles tout au long de leur travail d'accompagnement depuis l’annonce du diagnostic d'Alzheimer[2][1] jusqu'à la gestion des crises. Ces responsabilités s’ajoutent aux nombreuses obligations personnelles et professionnelles auxquelles doit faire face l'aidant. Ceci explique en grande partie la fréquence élevée de la dépression[3] chez les aidants, et un taux de surmortalité atteignant 60 % dans les trois années suivant le début de l’accompagnement. L’HAS conseille donc un suivi médical annuel de ces personnes, au moyen d’une consultation avec le médecin traitant. Le médecin traitant au cœur de la prise en charge de l'aidant au malade d'Alzheimer[2][1] D'après les recommandations de l'HAS, le médecin de famille revêtira un nouveau rôle. Il sera formé pour déceler les éventuelles difficultés rencontrées par l’accompagnant du malade d’Alzheimer[2][1]. Interlocuteur de confiance, le médecin devra rechercher des troubles du sommeil, des problèmes d’anxiété, fréquents chez les aidants. Dans le cas ou l’aidant familial est le conjoint, le niveau d’autonomie physique et psychique devra également être évalué car il n'est pas rare de constater que la prise en charge du malade d'Alzheimer[2][1] dépasse la capacité de l'époux, lui-même fragile. Par conséquent, le but de la consultation est d'offrir à l'aidant les solutions disponibles pour faciliter son quotidien et celui du malade d'Alzheimer[2][1]. Elle doit amener le médecin à les orienter vers les structures compétentes, comme les CCAS[4], les associations de malades d’Alzheimer[2][1], ou des structures d'accueil temporaires pour permettre à l'aidant de se reposer.
La maladie d’Alzheimer est une maladie qui affecte le cerveau, entraînant des pertes de mémoire et des difficultés à penser clairement, rendant progressivement les tâches quotidiennes plus difficiles.
La dépression est un état de tristesse profonde et prolongée, où une personne perd l’intérêt pour les activités et se sent épuisée, qui est très fréquent chez les seniors.
Le CCAS est un organisme local qui aide les habitants en difficulté, notamment les personnes âgées, en leur offrant des services sociaux et des aides financières.
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