L’ergothérapie est une pratique qui se développe en maison de retraite[1]. Créée à la fin du XIXe siècle, elle consiste à améliorer les capacités physiques ou psychologiques d’un individu, que ses difficultés soient passagères ou définitives. Zoom sur cette pratique qui facilite le retour à l’autonomie. Ergothérapie & maison de retraite : pour accompagner le vieillissement L’ergothérapie est une profession paramédicale qui a pour but d’aider les personnes en situation d’handicap physique ou psychique tout au long d’un processus de rééducation, de réadaptation ou de réinsertion. L’objectif est de leur permettre de maintenir, de récupérer ou d’acquérir la meilleure autonomie possible dans leur vie quotidienne. Le rôle de l’ergothérapeute est ainsi d’aider la personne à faire des gestes ou des activités qu’elle ne peut plus faire seule, soit en adaptant l’activité, soit en lui conseillant une aide technique. L’ergothérapie est une discipline originale dans le sens où elle consiste à prendre en charge le patient dans sa globalité, et non plus seulement l’organe malade. Par ailleurs, les ergothérapeutes ne sont pas des kinésithérapeutes ni des médecins ; ils ont une formation spécifique qui dure trois ans, validée par un diplôme d’Etat depuis 1970, en France. Le rôle de l’ergothérapeute en maison de retraite L’ergothérapie utilise des jeux, des activités de loisir ou de la vie quotidienne. C’est un excellent moyen de récupérer des capacités que l’on croyait perdues. Le patient apprend alors à évaluer ce qu’il est capable de faire, sans se mettre en difficulté ou en danger. L’intervention de l’ergothérapeute peut se faire à différents niveaux, et notamment : – au niveau des actes de la vie journalière : cela se traduit d’abord par un bilan d’autonomie permettant de faire ressortir les problèmes rencontrés par le résident dans certaines activités spécifiques (toilette, habillage, repas, …). L’ergothérapeute analyse les troubles de chacun afin d’évaluer la rééducation, la mise en place d’une aide technique et d’un aménagement spécifique. – au niveau des ateliers mémoire : le but de cet atelier est principalement de stimuler, développer et renforcer les mécanismes de base de la mémoire. La méthodologie se base sur les trois phases du processus mnésique : la saisie de l’information, la consolidation & la rétention, et le rappel de cette information. Elle se matérialise par une suite d’exercices d’apprentissage et de techniques de mémorisation. Le matériel utilisé est donc varié et attractif pour optimiser la motivation, créer et maintenir l’intérêt. Enfin, ces exercices sont basés sur des informations verbales et/ou visuelles, et l’intérêt du groupe pour cet atelier est de développer les contacts ainsi que les échanges entre les résidents.
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[1] Retraite
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