Le soleil pourrait-il permettre de réduire les frais de fonctionnement des maisons de retraite[1] ? Arrivées à maturité ces dernières années, les technologies du solaire offrent maintenant diverses solutions rentables pour les collectivités disposant de vastes espaces. La facture énergétique des maisons de retraite peut être réduite en remplaçant la chaudière à gaz par des centaines de mètres carrés de panneaux solaires sur les toits du bâtiment. Une solution qui a également l’avantage de respecter l’environnement. Le chauffe-eau solaire s’invite en maison de retraite Les maisons de retraite et autres bâtiments collectifs, qui consomment une grande quantité d’eau chaude sanitaire, ont beaucoup à gagner des énergies renouvelables. En France, le chauffe-eau solaire individuel commence à conquérir de plus en plus de foyers. Mais les collectivités sont encore mal équipées. Pourtant, les hôtels, maisons de retraite, hôpitaux et logements collectifs disposent de grands espaces où peuvent être installés plusieurs centaines de mètres carrés de panneaux solaires fournissant une quantité d’énergie suffisante pour le chauffage de toute l’eau utilisée. La facture d’électricité des maisons de retraite peut ainsi être fortement réduite pendant les mois ensoleillés. Par ailleurs, il est possible de revendre les surplus d’énergie produits, ce qui fournirait une source de revenus à la maison de retraite. Les travaux d’installation d’un système solaire sont conséquents, mais rentabilisés en cinq à sept ans. Au-delà de l’économie, l’utilisation de l’énergie solaire en maison de retraite revêt un aspect écologique non négligeable. Elle permet de réduire l’émission de gaz à effet de serre et d’économiser les réserves fossiles. Un investissement rapidement rentabilisé en maisons de retraite Pour encourager les individuels et les collectivités à adopter l’énergie solaire, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) a mis en place des mécanismes d’aide aux études et des modalités d’aide aux travaux (aide à l’investissement solaire). Dans la région PACA, les travaux sont subventionnés à hauteur de 70 % dans le secteur privé et 80 % dans le public. Dans la région centre, la maison de retraite Debrou, située à Joué-les-Tours (37), a adopté cette solution en 2006. L’établissement, qui accueille 237 résidents, consomme environ 6 500 m3 d’eau chaude par an, laquelle était auparavant chauffée par une chaudière au gaz naturel. L’établissement a remplacé ce système par une combinaison de pompes à chaleur (récupérant la chaleur de l’air extrait de la ventilation mécanique contrôlée), de capteurs solaires vitrés et d’une chaudière dédiée gaz à condensation (utilisée en appoint). Elle économise ainsi environ 16 000 euros par an et pourra rentabiliser son investissement en 5 ans. Un exemple qui gagnerait à être suivi par d’autres collectivités.
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[1] Retraite
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