Le Centre, l’Alsace et le Nord-Pas-de-Calais vont expérimenter, dès septembre, le «plan des métiers au service des personnes handicapées et personnes âgées dépendantes», lancé par Valérie Létard, la secrétaire d’État à la Solidarité. La phase d’expérimentation Une phase d’expérimentation d’un an a été mise en place dans ces trois régions. Au programme : former les bénéficiaires du RMI, créer des bourses pour ceux qui s’engagent dans une formation sanitaire, instaurer des tuteurs dans les établissements pour éviter les décrochages des étudiants en formation, tels que les infirmiers, créer en région un poste spécifique de chargé de recrutement, développer la formation continue des soignants et intervenants à domicile… Identifier les besoins, recruter et former… sont les maîtres-mots du plan des métiers. Le recrutement est en effet un enjeu important, comme nous l’évoquions dans notre précédent billet sur le plan des métiers. Le besoin de 400 000 emplois a ainsi été identifié, venant combler pour moitié les départs en retraite[1] et pour moitié la croissance exponentielle des personnes dépendantes. Mais plus encore que le recrutement, c’est la formation qui représente un enjeu majeur. Formation des aides soignantes et des aides à domicile, encadrement et management des directeurs d’établissement… Selon une enquête du Laboratoire techniques, territoires et sociétés (LATTS), 45 % des aides à domicile auraient commencé leur métier sans avoir été formées. 67 % exprimeraient un manque de formation initiale. Quant aux dirigeants, 87 % placent le recrutement en tête des difficultés, notamment à cause du niveau de qualification insuffisant, selon une enquête de la CCIP menée en avril dernier auprès de 290 organismes du secteur des services à la personne. Le Financement De nombreuses mesures vont ainsi être engagées grâce à la signature d’un protocole d’accord. 800 personnes devraient être formées dans le Centre en 2009, soit un budget de 3,8 millions d’euros financés pour partie par l’État – grâce à la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) – et pour partie par le conseil régional. Au total, pour ces trois expérimentations, le plan devrait coûter 8 millions d’euros à l’État, puis 50 millions une fois déployé.
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[1] Retraite
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