Dans son dernier livre, Françoise Laborde revient sur ses troubles vocaux, et les lie au début de la maladie d’Alzheimer[2][1] de sa mère.
Ancienne présentatrice du journal de France 2, Françoise Laborde est aujourd’hui membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Dans son dernier ouvrage “Muette”, elle raconte les troubles de la voix qui l’ont handicapée il y a une vingtaine d’année. La situation débute alors que les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer de sa mère se révèlent. Le parallèle peut être établi sans difficulté.
« Il y a vingt ans, ma mère a eu les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Il y a vingt ans, j’ai commencé à perdre ma voix. Elle perdait la tête, et je restais sans voix.”
Cette “phobie vocale” qui lui tétanise les cordes vocale au point de ne plus pouvoir parler serait une conséquence directe du début de la démence de sa mère. “Elle devenait folle, je devenais muette”, résume la journaliste. Une épreuve, sans aucun doute, qui la marquera pour le reste de sa vie. Et qui souligne à nouveau le poids de la maladie sur l’entourage du patient.
La maladie d’Alzheimer prive progressivement le patient de ses capacités intellectuelles. Maladie dégénérative du système nerveux, elle aboutit à une perte d’autonomie et brouille la perception de la réalité. La dégradation se fait par pallier et certains moyens médicaux tentent de ralentir ce processus et d’en limiter les effets.
Le sujet vous intéresse ? Le livre de Françoise Laborde risque de vous interpeler…
Muette. Quand ma mère me rendait folle, de Françoise Laborde. Editions Gawsewitch. (254 p., 19,90 euros)
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