Lazare Ponticelli est décédé mercredi dernier, le 12 mars 2008, à l’âge de 110 ans. Il était le dernier combattant français de la « Der des Der » encore vivant. Sa disparition est l’occasion de rendre hommage aux 8 millions de soldats de la Première Guerre Mondiale, aux travers d’obsèques nationales, qui se tiendront ce lundi aux Invalides, à Paris. C’est aussi l’occasion de rappeler l’importance du partage du souvenir et des animations intergénérationnelles. Une cérémonie d’obsèques nationales pour Lazare Ponticelli, le dernier « poilu » Une cérémonie d’obsèques nationales et un hommage vibrant en mémoire de l’ensemble des soldats auront marqué la disparition de Lazare Ponticelli, le dernier combattant français de la guerre de 14-18 encore vivant. Longtemps, ce dernier avait décliné toute cérémonie officielle, mais il avait changé d’avis il y a deux mois, avec la disparition de l’avant-dernier poilu français, Louis Cazenave, le 20 janvier 2008. Le Président de la République, ainsi que le gouvernement et les plus hautes personnalités de l’Etat doivent se joindre à l’hommage que la nation doit rendre à son dernier poilu. La « Der des Der » entre dans l’histoire La disparition du dernier des anciens combattants vivants de la guerre de 14-18 fait entrer la « Der des Der » dans l’histoire. Dorénavant, on n’entendra plus le souvenir des combats dans les tranchées de la bouche d’un acteur de cet épisode tragique de l’histoire contemporaine ; il faudra se référer aux livres et aux documents de témoignage. Le 11 novembre prochain, sous l’Arc de Triomphe, il n’y aura plus aucun ancien combattant de la « grande guerre », et nous serons seuls face à nos souvenirs et face à l’Histoire. Recueillir le témoignage de nos aînés Il est grand temps de recueillir des témoignages, des souvenirs, de noter les recettes de grand-mère ou bien les savoir-faire artisanaux, avant qu’il ne soit trop tard. Ce patrimoine, dans chaque famille, est voué à l’oubli et à la disparition si on ne sait pas saisir le témoin, prendre le relais et transmettre aux nouvelles générations les histoires, les connaissances et les émotions du passé. Il existe de nombreuses associations qui ne ménagent pas leurs efforts auprès des personnes âgées, en ville et en maison de retraite[1], pour assurer ce passage de connaissances. C’est la clé de l’action intergénérationnelle. Quelques initiatives intergénérationnelles Outre les initiatives consistant à mettre au contact des jeunes enfants, de l’âge primaire ou même de l’âge maternel, avec les résidents du grand âge de maisons de retraite, les projets de recueil de la mémoire des aînés se développent de plus en plus un peu partout en France. Chaque année, la Semaine Bleue vient récompenser les meilleures initiatives. Récemment, deux ouvrages sont parus dont l’objet commun est le recueil de souvenirs menacés de disparition. Ainsi, l’ouvrage « Confitures et Paroles d’anciens » rassemble des recettes d’antan, tandis que « La Passion des Métiers » retrace un monde professionnel ancien, à mille lieux des emails, des ordinateurs PC et de la communication sans fil. Pour en savoir plus : « Confitures et Paroles d’anciens », « La Passion des Métiers ».
-
[1] Retraite
lhbb hhjh g fg fùlkjf f fjf lf fùljnf f f*pjrk f flf, f*kf*mlkf
Note de l’article (7 votes)
Cet article vous a-t-il été utile ?
Notez cet article afin de nous permettre d’améliorer nos contenus.
Réagissez, posez une question…