Parmi ses recommandations, l’HAS met l’accent sur la personnalisation du parcours de soins de chaque patient, mais aussi sur la réévaluation régulière des options thérapeutiques.
Le médecin généraliste au cœur de l’organisation des soins. L’HAS reconnaît ainsi au médecin traitant la mission d’évaluation initiale du patient souffrant de troubles de mémoire. Lorsqu’ aucune altération sérieuse des facultés cognitives n’est observée, il convient de renouveler l’évaluation 6 à 12 mois plus tard. En revanche, lorsque les facultés sont altérées, le médecin procède en binôme avec un spécialiste aux examens nécessaires à la pose d’un diagnostic.
C’est le spécialiste qui est chargé d’annoncer le diagnostic, mais il revient ensuite au médecin traitant d’en expliquer la portée au malade. Le généraliste doit établir un plan de soins et d’aide, en collaboration avec les structures de coordination (MAIA, CLIC[1]…).
La personnalisation du traitement médicamenteux
Cette recommandation a été formulée suite au retrait de la précédente en mai 2011 pour des questions de conflits d’intérêt. Entre temps, l’HAS avait également revu à la baisse le service médical rendu par quatre médicaments anti-Alzheimer[3][2].
Suite à ces évolutions, la nouvelle recommandation ne prône plus le recours aux médicaments. A l’inverse, le spécialise a le choix d’instaurer ou non un traitement médicamenteux. Celui-ci doit être réévalué au bout d’un mois pour vérifier la tolérance du malade et ajuster la posologie. En outre, après un an, l’utilité du traitement est examinée en réunion de concertation pluridisciplinaire (le patient si possible, l’aidant, le généraliste, le spécialiste…)
L’utilité des thérapies non-médicamenteuses (musicothérapie, stimulation cognitive, orthophonie…) est largement reconnue par l’HAS, qui rappelle qu’elles doivent être pratiquée par un personnel formé et s’inscrire dans le cadre d’un projet de soins.
Enfin, l’HAS préconise une réévaluation annuelle de l’adéquation entre les besoins des patients et de leurs aidants et les moyens mis en place. L’HAS réserve ainsi une place importante à l’aidant et préconise qu’il reçoive une formation et du soutien.
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[1] CLIC
Le CLIC est un centre local qui aide les personnes âgées en fournissant des informations et des conseils sur les services et les aides financières disponibles, ainsi que les démarches…
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[2] Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie qui affecte le cerveau, entraînant des pertes de mémoire et des difficultés à penser clairement, rendant progressivement les tâches quotidiennes plus difficiles.
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[3] Alzheimer
et celui la aussi on va voir comment il s affiche
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