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    Certaines pathologies nécessitent une prise en charge spécifique en Ehpad. Les personnes handicapées vieillissantes, ou encore les aînés atteints de maladies autres que les démences habituelles rencontrées dans les unités protégées, ont des besoins différents. Un personnel formé permet généralement de leur offrir une réponse adaptée.

    Quelles sont les prises en charge spécifiques proposées en Ehpad ?

    Les maisons de retraite accueillent de plus en plus de personnes âgées dépendantes. Plus du tiers (d’après la DRESS, voire une proportion nettement supérieure selon d’autres études) des résidents sont atteints de démence et bénéficient d’une prise en charge spécifique en Ehpad pour les troubles cognitifs ou comportementaux (unités protégées Alzheimer, PASA, UHR…).

    Chez nombre de résidents, la dépendance est plutôt physique : la vieillesse entraîne une perte d’autonomie et la nécessité d’une prise en charge spécifique dans le cadre sécurisé d’un Ehpad, avec une surveillance accrue.

    Les maisons de retraite accueillent également d’autres profils de résidents avec des besoins différents. Quadriplégie spastique, SIDA, maladies psychotiques, déficiences intellectuelles ou autisme, polyhandicaps ou encore maladies neurodégénératives précoces : autant de situations pour lesquelles les Ehpad doivent proposer une prise en charge spécifique (kinésithérapie, soutien psychiatrique…). La réponse aux besoins de ces différents publics diffère de celle apportée aux résidents atteints de la maladie d’Alzheimer.

    Quelle prise en charge offre l’unité protégée ?

    Tous ces publics peuvent cependant profiter d’une prise en charge spécifique dans une petite unité de vie en Ehpad. Ces services, s’ils s’adressent a priori aux personnes atteintes d’Alzheimer ou de maladies apparentées, peuvent convenir à d’autres résidents présentant des troubles du comportement, notamment les déficients intellectuels vieillissants issus d’un ESAT.

    Lire aussi  L’hébergement temporaire en Ehpad

    Ces unités de vie permettent d’offrir une prise en charge spécifique au sein de l’Ehpad, grâce à :

    Parmi les résidents nécessitant une prise en charge spécifique en Ehpad, on trouve souvent des personnes handicapées vieillissantes de moins de 60 ans. Celles-ci peuvent avoir besoin d’une dérogation d’âge du département lorsqu’elles font une demande d’aide sociale à l’hébergement (ASH), souvent nécessaire puisqu’elles bénéficient de minima sociaux liés à leur handicap.

    Les établissements disposant de plusieurs unités peuvent regrouper les personnes plus jeunes entre elles au sein d’une même unité, notamment pour qu’elles puissent s’identifier à la population de la structure. On évite ainsi l’écart d’âge important, qui constitue souvent un frein à l’admission des résidents jeunes.

    Quelle prise en charge spécifique offre l’USLD ?

    Grâce aux projets de soins et de vies, les Ehpad qui relèvent le défi de l’admission de résidents aux différents besoins peuvent octroyer une prise en charge spécifique :

    • les résidents jeunes déficients, mais encore valides reçoivent moins de soins physiques et le personnel a pour tâche de les stimuler à se laver ou s’habiller, de leur proposer des animations et de les accompagner dans leurs sorties,
    • les personnes en situation de dépendance physique (quadriplégie, etc.) bénéficient d’une surveillance, d’un accompagnement médical 24 heures sur 24 et de l’intervention de professionnels paramédicaux (kinésithérapeute, ergothérapeute…),
    • la prise en charge psychiatrique en Ehpad est assurée par le personnel soignant qui bénéficie de formations adaptées (dans les établissements acceptant ces résidents), avec l’aide de professionnels extérieurs.
    Lire aussi  Qu’est-ce qu’un Ehpad ?

    Pour réaliser ces prises en charge spécifiques dans des conditions optimales en Ehpad, les établissements mettent en place des conventions avec des partenaires extérieurs:

    • services de psychiatrie d’un hôpital,
    • équipes mobiles de soins palliatifs,
    • hospitalisation à domicile (HAD)…

    Il arrive l’Ehpad classique n’ait pas les moyens matériels d’accueillir les malades arrivés à un stade avancé d’une maladie évolutive handicapante. Ces personnes peuvent bénéficier d’une prise en charge spécifique dans une unité de soins de longue durée (USLD). La majorité bénéficie aujourd’hui du statut d’Ehpad.

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    Avatar auteur, Elsa Blanc
    Elsa Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

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