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    La prise en charge de la maladie de Parkinson comprend non seulement des traitements spécifiques, mais aussi une aide à domicile et un aménagement du logement du patient. Au-delà des remboursements de la Sécurité sociale, le malade peut bénéficier de diverses aides financières.

    Comment les traitements de la maladie de Parkinson sont-ils pris en charge ?

    Classée Affection Longue Durée (ALD), la maladie de Parkinson est prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale. L’exemption du ticket modérateur (reste à charge pour l’assuré) concerne l’ensemble du parcours de soins et des traitements liés à la prise en charge médicale de la maladie de Parkinson :

      • consultations et examens,
      • médicaments,
      • matériel médical,
      • traitements annexes et soins paramédicaux (rééducation, soins infirmiers à domicile liés à la prise en charge de maladie de Parkinson),
      • frais de transport pour aller recevoir des soins.

    N’entrent pas dans le cadre de la prise en charge à 100 % de la maladie de Parkinson :

    • les dépassements d’honoraires,
    • l’écart entre le tarif de la Sécurité sociale et le prix réel d’un dispositif médical,
    • la participation forfaitaire de 1 € sur les consultations, actes médicaux et médicaments,
    • le forfait hospitalier pour toute hospitalisation de plus de 24 heures.

    Comment effectuer une demande de prise en charge des soins liés à la maladie de Parkinson ?

    La demande de prise en charge de la maladie de Parkinson à 100 % au titre de l’ALD est adressée par le médecin traitant à la caisse d’assurance maladie.

    La prise en charge des actes paramédicaux liés à la maladie de Parkinson (kinésithérapie, orthophonie) nécessite au préalable l’obtention de l’accord du médecin-conseil de la caisse d’assurance maladie. En revanche, la consultation d’un ergothérapeute n’est pas prise en charge.

    Lire aussi  Tout savoir sur l’évaluation de la maladie de Parkinson avec l’échelle UPDRS

    La consultation d’un psychologue ne s’inscrit pas non plus dans le cadre du remboursement à 100 % au titre de l’ALD. En revanche, les consultations de psychiatres proposant des psychothérapies ouvrent droit à un remboursement.

    Existe-t-il des aides financières ?

    La prise en charge de la maladie de Parkinson passe par la reconnaissance du statut de handicapé du malade, auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

    Le patient peut bénéficier de plusieurs aides financières qui participent à la prise en charge de la maladie de Parkinson sur plusieurs plans.

    La prise en charge en cas de faibles revenus

    En fonction de son âge, le malade de Parkinson peut recevoir l’une des deux aides suivantes, qui assurent un niveau minimum de ressources :

    • l’allocation aux adultes handicapés (AAH), si le taux d’incapacité du malade est de 80 %, ou de 50 à 79 %, s’il n’est pas en mesure de travailler.
    • l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), si la personne est âgée de 65 ans ou plus. L’ASPA complète la différence entre les ressources et un plafond mensuel.

    Comment la dépendance est-elle prise en charge ?

    La prise en charge de la maladie de Parkinson implique le plus souvent un recours à une aide à domicile et l’aménagement du logement. Plusieurs allocations existent :

    • la prestation de compensation du handicap (PCH) : à demander avant 60 ans, ou au plus tard à 75 ans, si le handicap a été reconnu avant l’âge de 60 ans. La prise en charge des dépenses liées à la maladie de Parkinson par la PCH est réservée aux personnes éprouvant une difficulté absolue à réaliser un acte du quotidien, ou une difficulté grave à en effectuer deux (déplacements, hygiène personnelle…).
    • l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) : elle est accordée à toute personne âgée de 60 ans et plus, en cas de perte d’autonomie moyenne à grave (GIR 1 à 4).
    • les aides à l’adaptation du logement : les MDPH participent à la prise en charge des travaux chez la personne atteinte de la maladie de Parkinson, avant l’âge de la retraite. Pour les malades de plus de 60 ans, le département ou les caisses de retraite proposent des aides à l’aménagement du logement.
    Lire aussi  La maladie de Parkinson en Ehpad

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    Avatar auteur, Elsa Blanc
    Elsa Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

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