Beaucoup de mesures ont été mises en place ces dernières années pour améliorer la prise en charge de la maladie d’Alzheimer[1] en Ile-de-France. Résultat : un meilleur accompagnement médical et social de la personne âgée et de ses aidants dans tous les départements de la région parisienne.
La prévalence de la maladie d’Alzheimer en Ile-de-France
Plus de 140 000 personnes âgées de 75 ans et plus seraient atteintes de la maladie d’Alzheimer en Ile-de-France. Chaque année, environ 7 000 nouveaux malades sont pris en charge à 100 % au titre d’une affection de longue durée, après un diagnostic de la maladie d’Alzheimer[1] ou d’une maladie apparentée, d’après l’ARS d’Ile-de-France.
Pour mieux accompagner les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer[1], l’Ile-de-France a mis en place un « Comité Régional Alzheimer[1] ». Cet organe tient une ou deux réunions annuelles pour débattre de la prise en charge des malades d’Alzheimer[1] et de leurs aidants familiaux. Depuis 2015, le Comité régional traite également des questions liées à l’ensemble des maladies neurodégénératives.
D’après une étude sur la perception de la maladie d’Alzheimer[1] en Ile-de-France (parue en 2013), plus d’un tiers des Franciliens redoutent de souffrir de cette pathologie, qui représente la 4e maladie qui les effraie le plus (derrière le cancer, les accidents de la circulation et les aliments transformés et pollués). Les résidents d’Ile-de-France connaissent pourtant mal la maladie d’Alzheimer[1] (seulement un peu plus de la moitié d’entre eux se disent « bien informés »).
Toujours d’après ce baromètre de l’ORS d’Ile-de-France, le nombre d’aidants de personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer[1] atteint plus de 8 % de la population de la région.
L’accompagnement du malade d’Alzheimer en Ile-de-France
- La prise en charge de la maladie d’Alzheimer[1] en Ile-de-France se fait sur les plans médicaux et sociaux, aussi bien à domicile qu’en établissement.
- une vingtaine de plateformes d’accompagnement et de répit ;
- une trentaine de dispositifs d’intégration, MAIA, à Paris et dans les sept autres départements de la région ;
- plus de 70 équipes spécialisées Alzheimer[1] à domicile, pour favoriser le maintien à domicile du malade sans négliger sa santé ;
- des consultations mémoire ont été installées dans un maximum de centres médicaux pour un meilleur diagnostic de la maladie d’Alzheimer[1] en Ile-de-France ;
- des dizaines de pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) et d’unités d’hébergement renforcé (UHR) ont été labélisés dans les maisons de retraite d’Ile-de-France (Ehpad et USLD) pour renforcer la prise en charge en établissement des malades d’Alzheimer[1] présentant des troubles du comportement ;
- une vingtaine d’unités cognito-comportementales (UCC) complètent l’offre d’accompagnement dans les centres hospitaliers d’Ile-de-France accueillant des malades d’Alzheimer[1].
- les maisons de retraite[2] médicalisées (Ehpad[3]) comptent 1 049 places d’hébergement temporaire et 1 117 places d’accueil de jour, offrant des services adaptés à l’accueil des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer[1] en Ile-de-France ;
- enfin, de nombreuses associations, notamment France Alzheimer[1], proposent différentes aides aux malades d’Alzheimer[1] en Ile-de-France et à leurs proches, avec par exemple des formations gratuites et autres actions pour améliorer leur vie au quotidien.
Ainsi, dans le cadre du Plan Alzheimer[1], l’ARS d’Ile-de-France a mis en place :
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