Cette forme d’anxiété s’affirme d’autant plus que les années s’accumulent.
L’hypocondrie se caractérise par une peur excessive concernant la santé de son corps. L’hypocondriaque est convaincu, en dépit de tout bon sens, qu’il souffre d’un trouble spécifique. Il vit dans la crainte – ou la certitude – d’être atteint d’une maladie grave. Il est persuadé de posséder des signes ou symptômes “indétectables” par les médecins.
La préoccupation concerne certaines fonctions corporelles comme le rythme cardiaque, la transpiration, le transit digestif, ou des perturbations physiques mineures comme une petite plaie ou une toux occasionnelle, voire des sensations physiques plus vagues (cœur fatigué, veines douloureuses,…). Il attribue automatiquement ces manifestations à la maladie dont il croit être atteint et multiplie les contrôles et prises de sang en ce sens.
Cette maladie est classiquement considérée comme une affection de l’adulte, mais s’affirme encore plus avec l’âge. Les personnes âgées sont en effet plus touchées par ce syndrome qui pourrait être déclenché par des bouleversements neurologiques. En outre, certaines études affirment que plus la personne aura souffert psychiquement durant sa vie, plus elle ressentira le besoin de se plaindre de son corps en vieillissant.
Pour aider une personne hypocondriaque, il faut avant tout prendre son mal au sérieux. Rien ne sert de lui assener des “Tu n’as rien, tu te fais des idées” à longueur de temps. Une réelle prise en charge et un suivi sont nécessaires et bénéfiques.
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