La Banque de France révélait au mois d’avril son « Enquête typologique 2010 sur le surendettement », permettant de cerner le profil des individus ayant déposé une requête auprès de l’institution. Ces travaux permettent de mettre en lumière une nette augmentation des seniors de plus de 55 ans surendettés. De 12,6% en 2001, leur taux est d’aujourd’hui 23,1%. La pression exercée par la société de consommation sur les ménages aux finances fragiles, n’est pas seule coupable. Les évolutions du marché immobilier et du mode de vie familial sont pour une grande part responsables de cette situation. Les locataires davantage frappés par ce phénomène Le modèle familial actuel a largement évolué au cours des vingt dernières années. Les jeunes adultes entrent tardivement sur le marché du travail, ce qui implique un recul du départ du domicile de leurs parents. Ils restent à la charge de ces derniers bien plus longtemps qu’auparavant. Les seniors arrivant à l’âge de la retraite[1] doivent alors composer avec une baisse des revenus conjuguée à la sollicitation financière de leurs enfants. Par ailleurs, l’enquête met en relief le lien de corrélation très net entre le surendettement et le logement. Les locataires constituent 80% des personnes surendettées, alors qu’ils ne représentent que 37,5% de la population française totale. La hausse des loyers est sans doute une cause aggravante du phénomène. Quant aux propriétaires, ils sont moins de 8% à être concernés par le surendettement. Gare aux crédits à la consommation Le niveau de ressources est sans conteste un facteur aggravant du phénomène de surendettement. Ainsi, 54% des personnes surendettées perçoivent un revenu inférieur ou égal au SMIC. Il faut noter que le montant des pensions de retraite, en moyenne égal à 1100 euros, fait des aînés un public très sensible à l’endettement. Il faut rester très vigilant face aux offres des crédits à la consommation, qui font miroiter aux ménages modestes une augmentation du niveau de vie par l’achat de produits ou de services superflus, et dont les taux d’intérêt atteignent parfois 20%. Les mensualités, trop lourdes à rembourser, poussent les aînés à souscrire de nouveaux crédits pour couvrir les premiers. Un engrenage dangereux puisque ces emprunts spécifiques sont retrouvés dans 91% des dossiers de surendettement.
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[1] Retraite
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Le crédit, pour moi, ça a toujours été Niet.
Même la maison je l’ai payée comptant.