La maladie d’Alzheimer[2][1] dépend de la concentration de leptine dans l’organisme, la leptine étant une hormone qui provoque la sensation de satiété. Une récente étude américaine a découvert que les sujets présentant un faible taux de leptine sont plus enclins aux maladies neurologiques que les autres. Cela voudrait donc dire que les personnes constamment en proie à un gros appétit seraient plus à même de contracter la maladie d’Alzheimer…
La leptine, une hormone indicatrice d’Alzheimer Les malades atteints d’Alzheimer présentent un faible taux de leptine. La leptine est une hormone qui déclenche plusieurs actions sur le système nerveux central de la personne. Si la leptine améliore la mémoire des animaux, elle diminue en revanche l’appétit des êtres humains. La leptine est produite par les cellules graisseuses en fin de repas, ce qui donne le sentiment de satiété.
Des risques d’Alzheimer plus élevés pour les gros appétits… Les chercheurs américains de la Framingham Heart Study qui dépend du National Heart, Lung and Blood Institute ont suivis cette hormone de près sur une centaine de sujets atteints d’Alzheimer. D’après leur étude, effectuée durant une douzaine d’années, ils ont pu constater que la majorité des personnes ayant un gros appétit présentaient un faible taux de leptine. La découverte de l’interaction entre la leptine et la maladie d’Alzheimer ouvre ainsi de nouveaux champs de recherche pour la lutte contre la maladie.
Note de l’article (7 votes)
Cet article vous a-t-il été utile ?
Notez cet article afin de nous permettre d’améliorer nos contenus.
Réagissez, posez une question…