Les actes de maltraitance constatés à la résidence des Colombes à Bayonne ont récemment défrayés la chronique. Malgré l’opprobre contre les maisons de retraite[1], les établissements destinés aux personnes âgées offrent des structures d’accueil de plus en plus évoluées et de qualité. Actes de maltraitance en maisons de retraite : des cas isolés Violences physiques, défauts d’hygiène et sous alimentation des pensionnaires, la structure d’accueil des Colombes à Bayonne n’était pas le lieu rêvé pour couler une paisible retraite. Petit établissement bénéficiant d’un vide juridique, la résidence des Colombes n’était pas soumise à des contrôles réguliers de la part de la DDASS. Cet établissement n’était pas plus autorisé à héberger des personnes dépendantes et pourtant les résidents présentaient souvent des handicaps importants. Le scandale, mis à jour grâce au témoignage d’une infirmière employée sur place, soulève la question de l’état des lieux des structures d’hébergement pour personnes âgées. Pourtant, les experts s’accordent à dire que si des cas de maltraitance peuvent être sporadiquement constatés, les établissements pour seniors sont à 95% des lieux d’accueil de qualité où les gens sont bien traités. Une restructuration du secteur des maisons de retraite Les maisons de retraite font l’objet d’une restructuration totale qui a commencé il y a six ans. Même si certains établissements ne sont pas aux normes et que des éléments restent à améliorer, l’état des lieux des établissements pour seniors est plutôt positif. Par ailleurs, les EHPAD[3][2], structures d’hébergement destinées aux personnes dépendantes et financées en partie par le conseil général, font l’objet d’un suivi et de contrôles rigoureux de la part de la DDASS. Même en travaillant au quotidien avec les maisons de retraite, les cas de maltraitance réelle sont extrêmement rares. On constate par ailleurs que les maisons de retraite sont de plus en plus nombreuses à proposer des services dignes d’hôtels quatre étoiles, témoignant ainsi d’un engagement de qualité de la part des directeurs d’établissements. La résidence des Colombes reste donc un cas malheureux, isolé, qui n’est pas représentatif de la réalité en EHPAD. A l’avenir, le gouvernement devrait mettre en place des initiatives de surveillance des petits lieux de vie de moins de 25 places pour les seniors afin éviter d’être à nouveau confronté à des situations révoltantes mais heureusement exceptionnelles.
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