Plan de relance : les mesures prévues en faveur des personnes âgées

Le Plan de relance économique annoncé début 2009 prévoit plusieurs mesures en faveur des personnes âgées. La Secrétaire d’Etat à la Solidarité, Madame Valérie Létard, présente son point de vue sur un forum proposé par le journal Libération. Plan de relance : l’annonce du gouvernement Selon la Secrétaire d’Etat, « le plan de relance va permettre de construire des maisons de retraite, avec 70 millions d’euros ». Cette aide financière devrait aussi permettre un allègement du « prix de la journée dans l’établissement ». De plus, le plan prévoit « 5000 créations de places en plus des 7500 déjà prévues », ce qui a été confirmé par la circulaire budgétaire de février 2009. A court terme, ces créations de places supplémentaires permettront « de relancer l’activité économique sur le terrain » en accélérant « les créations d’emplois » dans le secteur médico-social. Les personnes âgées sont-elles une priorité des pouvoirs publics ? A cette question, la Secrétaire d’Etat répond que la prise en charge des personnes âgées « fait partie des budgets qui, malgré la situation difficile, ont bénéficié d’une augmentation importante ». Selon elle, « le budget médico-social a augmenté de 8,3 % » en direction des personnes âgées. Le rôle de la famille auprès des personnes âgées Selon Valérie Létard, le gouvernement souhaite accentuer « le libre choix des personnes âgées ». Si celle-ci peut rester à domicile et le souhaite, il faut pouvoir répondre à ce choix, « en donnant des outils à la famille, à l’environnement et aux aidants familiaux ». Par exemple, dans les cas d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer^[3][2] qui désire rester chez elle, une formation du conjoint doit être assurée pour lui permettre de « pratiquer les bons gestes ». « Notre rôle, c’est de faire en sorte que les familles puissent choisir », insiste-t-elle. De plus, « même quand la personne part en maison de retraite^[1], il est extrêmement important de préserver le lien avec les familles ». Pour ce faire, des conseils de vie sociale en établissement les accueillent, en leur permettant de « signaler les négligences ou les maltraitances éventuelles »…