Arrivés à un certain âge, où rester seul chez soi en pleine campagne devient monotone, certaine personnes âgées, qui n’ont pas forcément besoin d’un centre de soins, choisissent de vivre ensemble à la manière estudiantine…en découvrant ainsi les joies de la collocation ! La maison de retraite[1] « autonome », un nouveau style de vie La collocation entre seniors, c’est comme une maison de retraite « autonome ». Une autre façon de vieillir, ou de retrouver sa jeunesse ! Car la collocation, ce n’est pas si facile. Pas si simple en effet de faire des rencontres et de bien choisir son colocataire. Car on ne change pas de domicile aussi aisément à 70 ans qu’à 25. Comme dans le film L’Auberge espagnole, orienté étudiants, on découvre que chacun doit laisser de côté ses manies et ses habitudes de «vieux garçon» pour partager, aider, et participer à la vie commune. Loin de la vieillesse assistée, l’idée de ces maisons de retraite autonomes fait son chemin auprès des femmes, pour la plupart divorcées ou veuves. A l’origine de l’initiative, des femmes… A l’origine de l’initiative, 3 sexagénaires de Montreuil, qui décident de créer la « Maison des Babayagas » (avec 19 studios à loyers modérés et un espace commun de 200 m2). Sous forme de coopérative des retraités, ces nouvelles maisons de retraite se font de plus en plus nombreuses en France, comme à Périgueux ou à Brest. Solidarité, soutien, tolérance, amitiés et respect…des valeurs anciennes à appliquer à tout âge. MC, 67 ans, vivait seule quand elle a décidé d’intégrer un appartement avec d’autres femmes. Pour elle, c’est un moyen de motivation, un moyen de rester active et de se sentir utile. Ces projets de vie en commun trouvent un bon public, dynamique et citoyen. Certaines femmes ont même fondé une association, « Rien sans elles », à Brest, pour « prendre en main sa propre vieillesse». Une alternative moins coûteuse Pour les personnes âgées sans ressources ou qui n’ont pas le moyen de payer une maison de retraite, ou encore qui n’ont pas de famille proche, cette solution semble tout à fait adéquate, pour peu qu’elles ne soient pas à un degré de dépendance[2] avancé. En effet, vivre en colocation, ce n’est pas assister l’autre. Il existera toujours la limite des situations extrêmes de dépendance et de fin de vie[3] (maladies dégénératives, Alzheimer[5][4] profond …). Dans ce cas, il est plus judicieux d’intégrer des structures spécialisées. Sur le plan économique, le loyer d’appartements coûtera en moyenne dix fois moins chers que n’importe quelle maison de retraite. Pour les retraités qui sont donc prêts à vivre en communauté dans un esprit convivial et solidaire (ce qui n’est pas facile à tout âge), vivre comme leurs petits enfants, c’est non seulement faire des économies mais aussi retrouver une certaine jeunesse ! Pour en savoir plus : 1) Les Cocons solidaires Senior Solos (cocon3s) vous donnent rendez-vous pour faire des rencontres partout en France. 2) Découvrez la Maison des Babayagas (1 rue Hoche à Montreuil) sur le site
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[1] Retraite
lhbb hhjh g fg fùlkjf f fjf lf fùljnf f f*pjrk f flf, f*kf*mlkf
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[2] Dépendance
La dépendance de la personne âgée désigne le besoin d’aide pour réaliser les tâches de la vie quotidienne en raison de problèmes physiques ou mentaux.
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[3] Fin de vie
La fin de vie est la phase où une personne se prépare à la mort, avec un accompagnement pour soulager la douleur et offrir du confort.
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[4] Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie qui affecte le cerveau, entraînant des pertes de mémoire et des difficultés à penser clairement, rendant progressivement les tâches quotidiennes plus difficiles.
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[5] Alzheimer
et celui la aussi on va voir comment il s affiche
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