La 1ère maison du cœur est née en 2000 au Québec grâce à un homme d’affaires désireux d’épargner à ses proches ses errances et ses pertes de mémoire à venir. Il cherchait un refuge pour finir ses jours dans la dignité ; comme il ne le trouvait pas, il a consacré une partie de sa fortune à sa création. La maison de retraite[1] : un lieu d’épanouissement Marie se prête volontiers à un petit concert de piano. Dès la première note, ses joues sont devenues roses de plaisir, ses yeux se sont illuminés et un sourire s’est épanoui sur son visage. Les doigts de Marie étaient imprégnés des airs qui avaient bercé sa jeunesse. Héléna est polyglotte, c’est une femme très cultivée, mais ses pertes augmentent ces derniers temps. Pourtant, après un compliment sur sa beauté et une petite question sur sa maîtrise des langues, Héléna est passée rapidement en riant du français au russe, de l’allemand à l’anglais et du polonais au tchèque. Si d’aventure, on avait demandé à Marie et à Héléna le nom de leurs enfants ou ce qu’elles avaient mangé pour déjeuner, elles auraient sans doute affiché des yeux hagards. À quoi bon provoquer l’échec quand il y a tant de succès possibles ? «L’approche face aux gens part du regard que l’on pose sur eux. Ce regard influe sur nos comportements. Ici, chaque résident est vu comme une personne, avec son histoire de vie, ses expériences personnelles, ses forces, ses talents et ses capacités», explique Noëlla Goyet, directrice de la maison de retraite. Adapter l’environnement des maisons de retraite L’architecture et l’aménagement des cours extérieures ont été conçus spécifiquement pour permettre aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer[3][2] de préserver leur estime d’elles-mêmes et de demeurer actives le plus longtemps possible. «Plusieurs détails dans la conception traditionnelle des habitations entraînent de la frustration et des échecs chez ces personnes. Comme elles sont désorientées dans le temps et dans l’espace, elles peuvent demeurer prisonnières d’un corridor ou entrer sans le vouloir dans la chambre d’un voisin. Si le sol a un carrelage foncé, elles peuvent croire qu’il s’agit d’un trou», explique Nicole Goyet. Les salles de séjour et les salles à manger, les surfaces de préparation des repas, les armoires et les électroménagers se succèdent dans une vaste zone centrale à aire ouverte dotée de larges fenêtres. Au plafond, des carreaux acoustiques éliminent l’écho dont certains malades ont peur. À l’entrée des chambres, dont les portes sont peintes de couleurs différentes, chaque résidant possède une alcôve vitrée dans laquelle sont exposés des objets personnels significatifs. À l’intérieur, chacun a une salle d’eau qui peut être séparée du reste de la pièce par un rideau opaque. «Si les toilettes privées des chambres avaient leur porte, nos résidents pourraient se tromper pendant la nuit et se retrouver dans le corridor», explique Mme Goyet. Aujourd’hui, chacune des 3 maisons du coeur abritent une trentaine de gens âgés, en majorité des femmes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Des maisons du cœur devenues de véritables maisons du bonheur, et que l’on espère se voir multiplier, ici et là-bas.
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[1] Retraite
lhbb hhjh g fg fùlkjf f fjf lf fùljnf f f*pjrk f flf, f*kf*mlkf
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[2] Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie qui affecte le cerveau, entraînant des pertes de mémoire et des difficultés à penser clairement, rendant progressivement les tâches quotidiennes plus difficiles.
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[3] Alzheimer
et celui la aussi on va voir comment il s affiche
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