Peu connue, la réflexologie palmaire est pourtant facile à pratiquer dans les maisons de retraite[1]. Discipline basée sur le toucher des mains, elle s’inscrit dans la lignée des ateliers sensoriels, très en vogue aujourd’hui. Explications. La réflexologie, une activité facile à pratiquer en maison de retraite La réflexologie part du postulat de base selon lequel chaque organe, glande, partie du corps ou fonction physiologique correspondrait à une zone ou un point sur les mains, les pieds ou les oreilles. Un toucher spécifique appliqué sur ces zones permettrait ainsi de localiser les tensions et de rétablir l’équilibre du corps. Pour ses praticiens, la réflexologie libérerait les facultés d’auto-guérison de l’organisme et permettrait de soulager divers troubles sans traitement médicamenteux. Cette technique manuelle se place dans une approche énergétique et globale du corps. Un point réflexe très douloureux représenterait un organe en hyperfonctionnement qui, s’il est massé de l’intérieur vers l’extérieur, aurait pour effet de le calmer. Le reste du temps, il est pratiqué un massage des points réflexes de l’extérieur vers l’intérieur de la zone, ce qui aurait pour effet d’activer les organes. Les ateliers sensoriels en maison de retraite Ainsi, des ateliers sensoriels basés sur la réflexologie palmaire se multiplient en maisons de retraite, comme par exemple à la Villa Beausoleil à Montrouge. Là, des animatrices organisent des ateliers afin d’expliquer ce qu’est la réflexologie aux patients. Après la théorie suit la pratique, et les animatrices passent à l’action auprès des résidents : manipulations, massages des mains, avec beaucoup de pédagogie, et ce afin de permettre aux résidents de pratiquer sur eux-mêmes de façon autonome. Détendre et soigner en maison de retraite Et les bienfaits sont multiples. Outre en effet le côté animation de l’atelier, les séances de réflexologie palmaire semblent apporter détente et bien-être aux résidents. Par ailleurs, ces séances présentent un côté ludique, convivial et génèrent des liens sociaux. La personne âgée se reconnecte à son corps et découvre ses zones de stress et ses points de tensions. Il est vrai que le toucher est un sens primordial, voire même vital lorsque l’on considère que les bébés, s’ils ne sont pas touchés, meurent. Il semblerait ainsi que l’on assiste à une conscientisation des bienfaits du toucher (lire notamment la mého humanitude).
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[1] Retraite
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